Kevin GARNETT,
MVP 2004, 10 fois All Star, joueur le plus efficace depuis plus de 3
saisons, plus de 19 000pts, 10 000reb, 4 000ass et 1500blocks en 12
saisons et encore meilleur rebondeur de la ligue la saison écoulée est
désormais un CELTIC.
"We’ve got the big ticket !" annonce le site officiel de la franchise
de Bean Town, de quoi redonner le sourrire aux abonnés fidèles et en
recruter de nouveau !
Danny AINGE a du mettre en jeu Al JEFFERSON, Ryan GOMES, Gerald GREEN, Theo RATLIFF et Seb TELFAIR pour faire venir celui que l’on surnomme le Big Ticket, pas loin d’un 5 de base !
Les fans les plus anciens commençaient à trouver le temps long depuis l’époque bénie du titre de 1986, celle du trio BIRD, McHALE, PARISH. Un autre big three vient de se former avec la signature et l’extension de Kevin GARNETT qui rejoint l’historique Paul PIERCE et Ray ALLEN.
Quelles sont désormais les ambitions de la franchise aux 16
titres ? Que va apporter l’ancien leader des Timberwolves ? L’alchimie
peut-elle prendre ? Et surtout quelle place accorder à cet échange dans
l’histoire pour un club aussi prestigieux que l’équipe au trèfle ?
Préambule
Depuis la finale de conférence 2002 face aux NETS, les
fans de BOSTON n’ont guère eu de moment de gloire pour s’enorgueuillir.
Un one shot, voilà en quelques sorte à quoi correspondent les années O’BRIEN-PIERCE-WALKER.
Depuis la prise de poste de Doc RIVERS
à l’intersaison 2003, on se met à espérer quelque peu - l’ancien meneur
des Knicks avaient mené le Magic à une saison équilibrée avec un roster
dont le leader n’était qutre que Darrell ARMSTRONG . Danny AINGE drafte trois prometteurs rookies, Al JEFERSON, beau bébé à peine sorti du lycée, Delonte WEST, bynome de Jameer NELSON à St JOSEPH lors de la saison d’invincibilité et Tony ALLEN, athléte hors norme d’Oklahoma State.
L’arrivée de l’expérimentée légende Gary PAYTON couplée au retour du fantasque WALKER
ramène le titre de Division Atlantic sans gloire tant le niveau des
Knicks, Sixers, Raptors ou Nets est relativement faible. La sortie de
route en 7 matchs face aux PACERS de Reggie MILLER sonnera le glas du tandem Pdouble-Toine.
Lors de l’intersaison 2005, AINGE pèche 3 nouveaux jeunes talents plein de promesses, Basketime pressent déjà "une saison de transition nécessaire à l’éclosion des jeunes pousses". C’est donc logiquement que le GM à la réputation mitigée se résout à libérer de la masse salariale en tradant BANKS, Ricky DAVIS et Mark BLOUNT à Minneapolis.
L’exemplaire Paul PIERCE vivra là un exercice difficile où malgré ses 27pts 7reb 5ass, son équipe ne connaîtra que 33 fois les joies de la victoire.
A l’orée de l’intersaison 2006, la politique de transition des CELTICS semble arriver à son terme. Al JEFFERSON laisse entrevoir de grandes possibilités de dévastation de raquette, Gerald GREEN
est une incongruité athlétique qui devrait contribuer largement durant
la saison à venir avant de rejoindre le 5 majeur à moyen terme, Delonte WEST sait tenir le poste 1 et la surprise Ryan GOMES
apporte en contribution son profil de tweener percutant depuis le banc.
Bref l’opération rajeunissement autour de l’exemplaire n°34 semble
arriver à son terme et va se concrétiser avec le lottery-pick 2006. On
attend un meneur de grande classe pour driver cette jeune escouade.
Et patatra, mercredi 28 juin 2006, la France avance vers la finale de la Coupe du Monde de Football tandis que Danny AINGE change radicalement de fusil d’épaule. Exit le rajeunissement, bonjour l’incohérence. En échange du pick 7 (et les contrats de LAFRENTZ et DICKAU), arrivent le vieux défenseur Theo RATLIFF et l’OVNI Seb TELFAIR, meneur sous-dimensionné et surcoté. Le meneur de Villanova Randy FOYE
n’aurait jamais fait l’affaire pour manoeuvrer la franchise de Bean
Town mais aurait pu ramener une bien meilleure contre-partie... Un
vétéran solide en 1 comme inside.
Le 14 juillet 2006, Paul PIERCE prolonge son bail en vert et blanc en paraphant un contrat de 60millions sur 3 ans dans l’espoir un jour d’être bien entourré.
La saison 2006-2007 commence sans grandes ambitions et se terminera en
eau de boudin. Avant dernier bilan de la ligue, blessures des cadres,
jeu proposé sans fond construit et seulement le pick 5 reçu alors qu’on
attendait Greg ODEN ou Kevin DURANT.
Paradoxalement, cette malchance à la draft insuflera un changement de
cap radical de la direction de Boston. Le pari jeunesse a vécu, place
aux All Stars confirmés...