Rien de nouveau sur le front de l'affaire Boris Diaw. Le capitaine des Bleus est toujours contraint au repos forcé pour un problème d'assurance. Du coup, le sélectionneur Claude Bergeaud (Photo L'Equipe),
désemparé face à une situation qu'il ne contrôle pas, commence à
trouver le temps long. Désabusé, le sélectionneur national espère un
retour du joueur de Phoenix au mieux avant la fin de la semaine, au
pire avant le tournoi de Strasbourg, qui débute le 10 août.
«Quelles sont les nouvelles concernant Boris Diaw?
Je
n'ai aucune information. Ce qui est certain c'est que la situation est
très embêtante. On prend du retard. On est bloqué, tous les systèmes de
jeu sont nouveaux, Boris nous regarde à l'entraînement mais on ne peut
pas rendre virtuel les choses concrètes. Rien ne vaut le travail sur le
terrain. S'entraîner, c'est apprendre en se trompant. Lui, les erreurs,
il va les faire quand il va revenir. Espérons que ce ne soit pas trop
tard.
Le fait que Diaw soit un joueur réputé pour ses facultés d'adaptation rend-il la pilule moins amère à avaler?
C'est
le bon côté des choses. C'est un joueur intelligent et il a encore
progressé cette année dans cette capacité à s'adapter, parce qu'il a eu
un nouveau rôle aux (Phoenix) Suns avec le retour de Stoudemire. C'est
donc un moindre mal que ça tombe sur lui mais c'est quand-même
handicapant.
Jusqu'à quand êtes-vous prêts à attendre que la situation se débloque?
Je
n'y ai pas pensé, en fait je ne veux pas y penser. Le tournoi de
Strasbourg (à partir du 10 août)? Ca fera un peu long quand-même...
j'aimerai bien que ça se règle plus tôt. Si avant la fin de la semaine
il y avait quelque chose qui pouvait tomber... Car pourquoi a-t-on
resserré le groupe? Pourquoi est-ce qu'on s'entraîne deux fois par jour
en ce moment? Pour prendre de l'avance. Or avec Boris on est en train
de prendre du retard.» (Avec AFP)